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Juillet 2018
Bassin d'Arcachon
France
Nous suivons Philippe Bos, ostréiculteur depuis quatre générations à Andernos-les-Bains, sur le Bassin d’Arcachon.
Héritier d’une longue tradition familiale, Philippe a vu son savoir-faire se transmettre, génération après génération, comme un trésor précieux. Ici, au gré des marées, il perpétue un métier façonné par la patience et l’amour de la mer.
Comme ses ancêtres avant lui, Philippe vit au gré des marées. « Quand la mer se retire, on entre dans un autre monde » dit-il en sautant de son bateau pour rejoindre ses parcs ostréicoles. Les poches alignées témoignent de mois de travail méticuleux. Chaque geste est précis : retourner les poches, retirer les algues, vérifier la qualité des huîtres. « C’est un métier où on ne peut rien brusquer. La nature prend son temps, et nous aussi. »
« Quand la mer se retire, on entre dans un autre monde »
Depuis près de quarante ans, Philippe a vu le métier évoluer, parfois au gré de bouleversements.
Les périodes de pollution des eaux, avec leurs conséquences économiques dévastatrices, sont parmi ses plus grandes préoccupations. « Quand une interdiction tombe, c’est comme si tout s’arrêtait. On subit les décisions sans toujours avoir les moyens d’agir, » dit-il avec une pointe d’amertume.
Le manque de main-d’œuvre est une autre épine dans le pied des ostréiculteurs. À l’approche des fêtes de fin d’année, période cruciale pour la vente des huîtres, Philippe doit souvent redoubler d’efforts pour compenser l’absence d’aide.
Ce lien profond avec le Bassin d’Arcachon est au cœur de son engagement. « C’est plus qu’un métier, c’est une façon de vivre » confie-t-il en contemplant l’horizon. Les générations qui l’ont précédé lui ont transmis non seulement un savoir-faire, mais aussi une passion pour cet écosystème unique.
Juillet 2018
Bassin d'Arcachon
France
Nous suivons Philippe Bos, ostréiculteur depuis quatre générations à Andernos-les-Bains, sur le Bassin d’Arcachon.
Héritier d’une longue tradition familiale, Philippe a vu son savoir-faire se transmettre, génération après génération, comme un trésor précieux. Ici, au gré des marées, il perpétue un métier façonné par la patience et l’amour de la mer.
Comme ses ancêtres avant lui, Philippe vit au gré des marées. « Quand la mer se retire, on entre dans un autre monde » dit-il en sautant de son bateau pour rejoindre ses parcs ostréicoles. Les poches alignées témoignent de mois de travail méticuleux. Chaque geste est précis : retourner les poches, retirer les algues, vérifier la qualité des huîtres. « C’est un métier où on ne peut rien brusquer. La nature prend son temps, et nous aussi. »
« Quand la mer se retire, on entre dans un autre monde »
Depuis près de quarante ans, Philippe a vu le métier évoluer, parfois au gré de bouleversements.
Les périodes de pollution des eaux, avec leurs conséquences économiques dévastatrices, sont parmi ses plus grandes préoccupations. « Quand une interdiction tombe, c’est comme si tout s’arrêtait. On subit les décisions sans toujours avoir les moyens d’agir, » dit-il avec une pointe d’amertume.
Le manque de main-d’œuvre est une autre épine dans le pied des ostréiculteurs. À l’approche des fêtes de fin d’année, période cruciale pour la vente des huîtres, Philippe doit souvent redoubler d’efforts pour compenser l’absence d’aide.
Ce lien profond avec le Bassin d’Arcachon est au cœur de son engagement. « C’est plus qu’un métier, c’est une façon de vivre » confie-t-il en contemplant l’horizon. Les générations qui l’ont précédé lui ont transmis non seulement un savoir-faire, mais aussi une passion pour cet écosystème unique.
Tous droits réservés ©David Sepeau 2025
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